Maître Blandine HEURTON, avocat spécialisée en droit du dommage corporel à Pontoise (Paris) avec une qualification spécifique « Indemnisation des traumatisés crâniens »
(certificat de spécialisation délivré par le Conseil National des Barreaux en 2013).
Elle fut majore de promotion en 2011 du DIU Traumatisme crânien de l'enfant et de l'adolescent-syndrome du bébé secoué (Faculté de médecine Paris V DESCARTES).
On appelle traumatisme crânien, toute atteinte cérébrale caractérisée par une destruction ou un dysfonctionnement du tissu cérébral provoqué par le contact brusque entre le cerveau et la boîte crânienne.
Le traumatisme crânien présente pour les médecins légistes et pour les juristes une difficulté particulière dès lors qu'il peut y avoir une discordance entre la gravité du traumatisme et la gravité des conséquences (physiques, intellectuelles, comportementales, neuro-psychologiques).
Le traumatisme crânien est spécifique tant du point de vue de la médecine clinique, que de sa traduction en termes d'évaluation médico-légale ou indemnitaire.
Le traumatisme crânien se caractérise souvent par une anosognosie (négation de la maladie par le malade).
L'expression « handicap invisible » employée par certains spécialistes résume bien la complexité du tableau.
" C’est toi qui signifie mes faiblesses de chaque jour … Tu es rentré dans ma vie un jour inattendu et tu t’accroches à me pourrir le peu de santé mentale qu’il me reste. Avec toi, je suis affaiblie, mais grâce
à cela je lutte pour être plus forte ! Et j’ai appris que le superflu n’a peu d’importance et pourtant paradoxalement le détail peut être primordial ! Je suis un chat, les autres sont des chiens … La différence
m’appartient. Mais elle ne peut se mêler à une normalité et pourtant depuis tout ce temps le chat essaye de rentrer dans une meute de chiens … Pour tenter de se faire accepter. Ce n’est pas un chemin facile, mais
ma vie a toujours été un combat alors pourquoi ne pas aller encore plus haut et tenter l’impossible …
Chaque handicap est dissemblable , donc je me contente de raconter ce que le mien me fait vivre chaque jour depuis son apparition dans ma vie. Il serait plus facile pour moi de rester dans un monde distinct comme l’appelle les autres, celui
peu connu par des gens n’ayant pas vécu de choses similaires et pourtant malgré ma particularité mon véritable but est de réintégrer la normalité. Je fais partie de ces gens qui croient que le vécu
fait un écart mais n’empêche pas l’ouverture des autres mondes qui sont devant soi … Allez plus loin et encore plus loin pour découvrir ce qui pour toi est inconnu. Mon handicap est une normalité pour moi mais,
par contre pour une autre personne c’est une autre vision. Tout ce qui ne rentre pas dans ton monde fait peur … moi qui suis rentrée dans une vie « normale ». Tout ce que je peux dire c’est que ça m’effraie
, au final la différence c’est juste un contraire de ce que tu es toi-même. … "
Sarah D., 34 ans, victime d’un traumatisme crânien à 17 ans
Consultez également :